Si on veut, on trouve un moyen, sinon, on trouve une excuse

 

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Vivre ses rêves, se lancer, parfois hors des sentiers battus, sortir de sa zone de confort n’est jamais facile. Petit, on nous demandait ce qu’on souhaitait faire plus tard, adolescent, on nous a convié à choisir une voie, que parfois on a pris un peu par défaut. Puis, lancé sur les rails de la vie, on a oublié qu’on avait le droit et le pouvoir de descendre sur le quai et changer de train.

Pour ma part, j’ai toujours aimé lire et écrire. Déjà toute petite, je passais des heures et des heures à dévorer des romans, des centaines d’histoires qui ont colorés mon enfance. Puis j’ai écrit et l’un de mes rêves était de devenir journaliste. Rien que d’y penser, j’en avais des étoiles plein les yeux et pourtant, j’ai laissé ce rêve être étouffé dans sa coquille, j’ai donné inconsciemment mon accord aux croyances limitantes de mon entourage : « C’est un métier difficile, il y a peu de débouché, tu ne vas pas bien gagner ta vie, la concurrence est rude, tu devrais faire un métier qui t’apporte une sécurité financière… ». Bien sûr, je suis consciente qu’il y a une part de vérité dans ces pensées, mais ce que je crois aujourd’hui, c’est que si un rêve vibre dans notre cœur et qu’on choisit de l’écouter, on trouvera la force en nous, pour le réaliser.

« Si on veut, on trouve un moyen, sinon, on trouve une excuse »

Depuis des années, j’avais complètement abdiqué à « ce qu’il fallait faire » et étouffé cette petite voix dans ma tête. Ce n’est que lorsque j’ai mis ma vie sur « pause », ou plutôt lorsque j’ai décidé de VIVRE vraiment, en partant voyager, que le brouhaha dans ma tête c’est calmé et que j’ai entendu à nouveau ce chuchotement, accordé au diapason de mon cœur : Écris !

J’ai dépassé ma peur du regard de l’autre, du jugement et j’ai publié mon premier texte, puis un deuxième, un troisième… L’année dernière, j’ai créé ce blog et je poursuis, depuis, un rêve aussi ancien que ma volonté de devenir journaliste : écrire un livre.

Rien ne me garantit qu’il soit un jour publié, ou que je puisse en faire mon revenu, ce n’est pas mon intention première, je le fais pour moi. Pour ce que cela m’apporte. Si un jour, je peux vivre de ma passion, ça sera magnifique, mais en attendant, je vis déjà ma passion. Je me reconnecte à cette petite voix, à ce que je veux vraiment.

On a tous en nous des rêves que l’on a étouffés et que nous croyons ne pouvoir jamais réaliser, mais ce n’est qu’en essayant que nous pourrons être fixé. Et c’est en vivant notre rêve, en faisant le premier pas, que nous allons le créer.

Il y aura toujours milles excuses pour une raison valable de se lancer. Je me suis récemment cassé le bras droit et je suis droitière bien évidemment. J’avais devant moi, une page blanche de deux mois où je pouvais me consacrer entièrement à ma passion et je pouvais donner un véritable coup d’élan à mes projets. Une chance inouïe. L’excuse la plus évidente et simple était : « Je ne peux pas écrire, j’ai le bras cassé ». Logique, certes. Une excuse ? Non.

J’avais pris la décision de faire passer mes rêves avant toutes les excuses que je pouvais trouver, valables ou non et j’ai choisis d’honorer ma parole. J’ai donc réfléchi à un moyen et j’ai pensé à un casque audio, afin de dicter à mon ordinateur ce que mes doigts voulaient ancrer dans le papier. J’ai trouvé la solution pour continuer à faire ce qui me fait vibrer.

J’écris un peu tous les jours, beaucoup plus lentement qu’en temps normal, parfois je suis frustrée de ne pas pouvoir laisser mes doigts courir sur le clavier, ou ma plume suivre le flot de mes pensées, mais j’avance, pas à pas, en direction de mes rêves.

Au final, le seul véritable obstacle, notre seul réel ennemi, c’est nous-même.

 

Marine

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