
Parfois c’est dur. C’est dur d’appliquer toutes ces leçons apprises, cette nouvelle façon de voir la vie, à travers le prisme de la gratitude, de la positivité, de la volonté de grandir à travers chaque expérience placée sur notre chemin.
Parfois on revient à nos vieilles habitudes ; râler, être frustré, tendu, crispé, fâché, impatient, dans l’ingratitude.
Parce que la vie nous renvoie des choses que l’on ne veut plus, parce que les étapes à passer son plus lourdes et difficiles à démêler. Alors on retombe dans nos travers, dans la victimisation, dans la perte de nos pouvoirs de créer ce que l’on veut vraiment. Et sans s’en rendre compte, on stagne, on est bloqué et on se ne rend pas compte qu’une fois de plus, on se retrouve emprisonné dans une cage, de laquelle nous avons les clefs. On s’acharne à ouvrir la porte sans voir que la solution est là devant nos yeux, que pour pouvoir tourner la poignée, on doit d’abord utiliser le trousseau que nous avons juste là, mais que nous ne voyons même plus, notre vision s’étant rétrécie, obscurcie par les œillères de notre négativité.
Parfois, malgré tous les bonds de conscience, les apprentissages, les leçons de vie, on retrouve nos vieilles habitudes, nos anciens schémas, dans lesquels nous replongeons, car leur familiarité nous donne un faux semblant de sécurité.